En Février, la ferme de Borde Bio a été citée ou à l’honneur à plusieurs reprises. Si vous les avez manquées, voici les liens vers les différents articles.
Le 12 février : Nouvelles fermes urbaines, terres sanctuarisées : comment Toulouse va doper son agriculture ou encore le 22 février : C’est la seule ferme bio située en pleine ville de Toulouse : un endroit hors du temps citadin. Et enfin le 26 février : Présidentielle 2022 : Les agriculteurs de Haute Garonne sont malmenés : Ce qu’il attendent des candidats. Un grand merci aux journalistes d’Actu Toulouse pour avoir pris le temps de nous rendre visibles. Nous vous accueillons toujours avec grand plaisir.
Et voilà maintenant nous sommes en mars, quel beau mois d’entre saison, synonyme de réveil de la nature, de jours qui se réchauffent un peu et qui s’allongent surtout ! Nous vous présentons un point sur l’avancée de nos cultures en ce moment transitoire.
Nous sommes en pic de production des épinards, avec la chaleur, ils se développent bien. Nous avons également les radis rouges bottes et les choux raves qui sont magnifiques en ce moment ! Et toujours plein de jeunes pousses en tout genre.
Les légumes de printemps comme l’oignon botte frais, le navet et la ciboulette seront bientôt, sinon déjà, à la vente pour régaler vos papilles et changer un peu des saveurs hivernales.
Les températures plus chaudes et les jours qui rallongent réduisent les durées de cycle des plantes. Tout commence à partir au niveau des plants et des semis de légumes, mais il faudra encore patienter pour les déguster. Nous commençons la plantation en terre des tomates, des courgettes, des concombres, des aubergines, des haricots verts et des poireaux. Attention tout de même, nous ne sommes pas à l’abri d’un coup de gel !
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Connaissez-vous un des secrets du bio pour préserver les sols, favoriser la biodiversité et se passer d’engrais azotés de synthèse ? C’est l’utilisation d’engrais verts.
À la Ferme de Borde Bio, nous les semons à l’automne sur les planches non-utilisées à l’extérieur. Leur levée se fait tout le long de l’hiver. En effet, à cette période, la majorité des planches cultivées se trouvent sous les serres froides.
Les engrais verts sont souvent constitués d’un mélange d’espèces. Ici, nous utilisons deux types de plantes : une céréale, en l’occurrence, l’avoine. Cette plante est dotée d’une bonne structure racinaire qui aboutit sur une granulométrie satisfaisante du sol, c’est-à-dire une terre aérée, ni trop compactée, ni trop poudreuse. Nous l’associons à une légumineuse, la vesce, qui couvre le sol au lieu de le laisser nu entre deux cultures. Aussi, ce type de plante capte l’azote atmosphérique de l’air et le restitue au sol. Cette particularité est intéressante car l’azote est un élément essentiel pour les plantes. Et n’oublions pas que les fleurs de la vesce ramènent les insectes auxiliaires, précieux alliés.
Les engrais verts sont tondus au printemps et nous laissons la tonte sur place pour que leur décomposition enrichisse le sol. Cette étape intervient trois semaines avant la plantation.
Dans les serres, nous laissons volontairement des fleurs qui se sèment seules ou que nous plantons, afin d’amener ces fameux auxiliaires. Ces insectes, comme les abeilles ou les bourdons aident à la pollinisation en extérieur mais il y a aussi les coccinelles et leur larves qui régulent la présence des pucerons sur les cultures. Elles trouveront refuge dans les soucis pour passer l’hiver.
Le conseil de l’équipe maraîchère :
N’hésitez pas à laisser monter en fleurs certaines de vos cultures, cela occupe le sol et attire les auxiliaires dans votre jardin. Pensez aussi à intégrer des plantes mellifères comme la bourrache par exemple, les pissenlits ou des trèfles.
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L’équipe maraîchère démarre dès à présent les plants pour les légumes d’été : les premiers semis d’aubergines, de poivrons, de tomates et de courgettes sont lancés et les melons ne vont pas tarder!
La première étape consiste à faire germer les graines dans des terrines, sorte de boites opaques et fermées qui lève la dormance des graines en maintenant une température de 21°C et une ambiance humide. Les avantages de cette technique sont le gain d’énergie ainsi que l’homogénéité de la levée des graines qui se fait simultanément. Dans ses conditions, le temps de levée est d’une à deux semaines. Nous contrôlons quotidiennement l’état de germination. Certaines graines se développent plus vite comme la courgette par exemple.
Le repiquage est la deuxième étape. Il s’agit de déraciner la plantule pour la replanter dans une motte plus grande. Ce changement d’environnement lui crée un stress qui favorise l’enracinement. Lors de cette étape, nous enterrons une partie de la tige afin de favoriser la création d’une système racinaire plus important.
Les plants repiqués sont ensuite placés sur des nappes chauffantes dans une double serre (une serre dans une serre) qui assurent une température autour de 15 à 16°C. L’élevage des plants dure sept à huit semaines, cette croissance lente donnera une plantation pour le début ou le milieu du mois de mars. À ce moment là, on acclimatera les plants en les sortant de la double serre vers la serre simple (non chauffée). Les changements de température de l’environnement des semis sont toujours à surveiller avec précaution.
Tout ce procédé de plantation, de la graine au fruit, est assez long. Par exemple, les semis de tomates sont réalisés dès janvier pour avoir les tomates tant attendues début juin. Comme l’année dernière, nous allons proposer des plants à la vente au printemps et nous ouvrons dès à présent les commandes. Les bons de commande sont à retirer et à retourner à l’espace de vente de la ferme.
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Tout d’abord, l’équipe de la Ferme de Borde Bio vous souhaite une bonne année 2022 !
Aujourd’hui nous abordons le thème d’actualité qu’est le gel. Il n’y a que certaines cultures qui le craignent, nous protégeons particulièrement les blettes, le chou chinois, le fenouil et le céleri branche grâce à un voile thermique non-tissé.
Les parcelles sous serre sont uniquement couvertes pendant la nuit. Nous les découvrons le matin pour éviter l’effet serre sous serre. En effet, si la journée est ensoleillée, le risque de développement de maladie est élevé.
L’utilisation de serre froide en hiver a peu d’effet thermique la nuit, nous gagnons à peine 1 à 2°C. Par contre, l’atmosphère se réchauffe plus vite le matin. Et dans la journée, grâce au soleil qui rayonne sur les parois, il fait bien plus chaud que dehors.
On appelle inertie, le temps que prend la terre à revenir à une température stable lors des changements de saison. Tout au long de l’automne, nous freinons le refroidissement du sol grâce aux serres. Le résultat se ressent au cœur de l’hiver, sa température est plus élevée qu’à l’extérieur. L’utilisation du voile thermique renforce cet effet au plus proche des cultures. Ces procédés rendent possible la croissance de plantes malgré les conditions hivernales.
En plein champ, le voile thermique est intéressant pour son effet « igloo » qui ne laisse pas passer le froid de l’extérieur.
Quand le gel est là, l’équipe maraîchère ne peut rien ramasser le matin. En effet, toutes les cultures sans voile thermique (comme les épinards ou la salade), si elles sont cueillies encore gelées, ne résistent pas à leur dégel. Par contre, si elles sont toujours en terre avec leurs racines, dès que les températures remontent, le gel n’aura aucune conséquence. Pour ce qui est des radis, des poireaux et des carottes, le sol est trop dur pour les déterrer, il faut aussi patienter.
Mais nous n’attendons pas les bras croisés, d’autres activités nous appellent !
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En préparation des fêtes de fin d’année, nous vous proposons une idée de menu pour votre repas à base de bons légumes bio.
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Pour l’apéritif, découpez des tranches de chou rave et de radis coloré assaisonnées d’un peu d’huile d’olive et de sel. À déguster cru, cette belle assiette colorée égayera votre table.
Une fois les convives assis·es, une entrée composée d’un mélange de mâche, de jeunes pousses et de mesclun, accompagné d’une bonne vinaigrette et de noix, apportera un bouquet de saveur et de fraicheur.
En accompagnement du plat principal, un délicieux butternut assaisonné, épicé et rôti au four ou une fondue de poireaux ravira les papilles de vos invité·es.
Pour finir en beauté ce repas, surprenez vos convives avec un carotte cake couronné d’un glaçage goût citron ou un gateau à la courge tout en couleurs et en saveurs !
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Prenez note que les vendredis 24 et 31 décembre, nous fermerons exceptionnellement nos portes à 17h.
Toute l’équipe maraîchère de la ferme de Borde Bio vous souhaite de bonnes fêtes !
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En cette saison, nous cultivons une multitude de jeunes pousses, comprenant du cresson, du mizuna, de la moutarde, des blettes, des betteraves, des épinards, du mesclun, du chou Tatzoï, du pourpier d’hiver (Claytone de Cuba) et enfin de la roquette sauvage et cultivée.
La récolte se fait en fonction de la maturité des plantes. Elles poussent assez rapidement, en fonction de la météo. Après une première coupe, nous attendons que la plante repousse pour en récolter de nouveau.
Petit zoom sur les inconnus de la liste : le mizuna est une salade de la famille des choux cultivée au Japon, on peut le manger cru ou cuit. Le chou Tatzoï est une variété de chou de Chine aux feuilles épaisses, à consommer aussi cru ou cuit. Le mesclun est un mélange de différentes salades qui varie en fonction des saisons. En ce moment, nous utilisons différentes variétés de laitue : la classique, la Lollo Rosa, la batavia et la feuille de chêne rouge.
Notre mâche a bonne réputation. De bonne qualité, elle est délicieuse, relevée d’un peu d’ail dans la vinaigrette.
Tous les matins, nous récoltons toutes ces jeunes pousses, assurant l’ultra fraicheur du produit mis à la vente. Cette culture d’hiver amène de la variété dans l’assiette en accompagnement de plats cuisinés. Et bien sûr, nous citerons la traditionnelle soupe de cresson !
Aujourd’hui, nous voulions aussi vous parler du partenariat mis en place avec Récup’Occitanie. En effet, la Ferme de Borde Bio est devenue un point de collecte et de distribution des composteurs Bokashi. Si vous habitez en milieu urbain, que vous voulez valoriser vos bio-déchets et qu’aucune solution n’est proposée autour de chez vous, cette proposition peut vous intéresser. N’hésitez à demander des renseignements directement à la ferme ou sur le site www.recup-compostage-urbain.fr.
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